Concience du Réel — Forces — Sylvain Lebel

Forces

Gravitation

Dans ce modèle, la gravitation ne résulte pas d'une force d'attraction, mais des déformations locales de l'espace-temps quantique causées par la présence de matière. La matière, en transférant des spations vers une autre dimension (via les transions), vide partiellement l'espace-temps de sa substance. Il en résulte une dépression locale de densité et de pression.

Illustration du modèle gravitationnel fondé sur les transions. A : une masse (planète ou photon) suit naturellement la courbure locale du tissu spatiotemporel, sans subir de force au sens classique. B : un champ gravitationnel intense, illustrant la dépression de densité causée par un fort écoulement de spations. C : représentation d’un trou noir comme transion absorbant toutes les saveurs de spations, ne laissant subsister aucune matière.

Une planète ou un photon (figure A) ne subit pas de force au sens classique. Ils suivent la courbure induite par l'écoulement du tissu spatiotemporel. Les trous noirs (figure B et C) ne seraient donc que des champs où se transfèreraient toutes les saveurs de spations de l'espace-temps. Alors la question qui se posait à savoir ce qu'il advient de la matière le pénétrant trouve réponse; elle ne le pénètre pas; détruite, elle ne ferait qu'accroître la quantité de spations qu'il peut transférer à la fois.

Origine des Forces Quantiques

Représentation géométrique des saveurs de spations impliquées dans la formation des particules. En haut : un tétraèdre formé des dimensions 1, 2, 3, 4, 5 regroupe quatre saveurs de spations — associées respectivement aux charges 1/3, 2/3 et 3/3 — configurées de manière à former un ensemble cohérent correspondant à la famille de l'électron. En bas : un autre tétraèdre, basé sur les dimensions 2, 3, 4, 5, 6, illustre une configuration regroupant les saveurs formant une autre famille (neutrino, quarks up et down). À droite, chaque configuration est repliée en projection bidimensionnelle, avec les charges Q correspondantes à chaque secteur.

Un spation de charge électron (3/3) ne serait pas directement entraîné par un courant de spations partageant zéro à deux axes avec lui, mais serait entraîné par un courant de deux ou trois charges de spations qui ensemble partagent ses trois axes. Ainsi, une particule composite à trois quarks de charge uud tel que le proton peut entrer en interaction électrostatique avec une particule de charge électron.

Force Forte

Des particules élémentaires de charges différentes pourraient s'associer si elles partagent des axes dimensionnels. Comme leur champ se superpose et se bouscule, elles seraient par inflaréaction plus massives que la somme de leurs constituants pris individuellement.

Représentation d’un proton composé de trois quarks : deux quarks up (u) de charge +2/3 et un quark down (d) de charge –1/3, totalisant une charge Q = 1. Chaque quark est représenté par un vortex spiralé. À droite, une représentation simplifiée du proton montre les trois quarks regroupés dans un cercle, suivi du symbole du proton (?).

Plongées dans un même champ, la force qui les unies serait d'autant plus grande qu'elles s'éloigneraient l'une de l'autre jusqu'à rupture du couplage. Cette force disposerait donc des caractéristiques de celle qu'on nomme force forte. Elle pourrait indirectement lier les nucléons, leur permettant ainsi de former les noyaux atomiques :

Illustration de la formation d’un noyau atomique : des protons (?) et des neutrons (?) interagissent et s’assemblent via une force d’attraction (flèches rouges). Les particules se regroupent en structures plus complexes (noyaux légers et lourds). À droite, l’ensemble est entouré par une enveloppe de champs indiquant les trajectoires probables d’électrons orbitant autour du noyau atomique.

Alternance des Quarks

Les deux diagrammes à gauche illustrent les combinaisons dimensionnelles formant respectivement un proton (?) et un neutron (?), chacun composé de trois spations flavorisés (u et d) disposés selon une structure tétraédrique. Le proton partage seulement deux axes dimensionnels avec la charge du neutrino (v), ce qui autorise leur coexistence sans interférence. Inversement, le neutron ne partage que deux axes avec la charge de l’électron (e), permettant également la cohabitation dans l’espace-temps. À droite, ces structures sont représentées sous forme de sphères composites contenant les combinaisons u-d et des charges associées, avec alternance dynamique de leurs configurations internes.

Les particules composites, constituées de trois quarks u et d, formeraient donc les nucléons nommés proton et neutron, qui forment les noyaux atomiques. Le proton ne partageant que deux axes avec la charge neutrino, des spations de cette charge pourraient occuper la même position que lui dans l'espace-temps. De même, le neutron ne partageant que deux axes avec la charge électron, les spations de cette charge pourraient aussi le combler. Leur présence stabiliserait le nucléon en sa charge proton ou neutron, mais n'empêcherait pas leurs quarks d'alterner de " couleur ".

Sphère bleutée contenant la lettre P, utilisée ici pour représenter un proton de manière stylisée.
Schéma simplifié d’un proton composé de trois quarks : deux quarks up (u) en vert et en bleu, et un quark down (d) en rouge, disposés en triangle dans une sphère rose. L’image illustre l’alternance des quarks dans un proton.
        
Schéma simplifié d’un neutron composé de trois quarks : deux quarks down (d) en rouge et en vert, et un quark up (u) en bleu, disposés en triangle dans une sphère bleu clair. L’image illustre l’alternance des quarks dans un neutron.
Sphère gris bleuté contenant la lettre N, utilisée ici pour representer un neutron de maniere stylisée.

Comme les quarks une fois réunis n'entraîneraient pas que les charges électron ou neutrino, mais aussi toutes les charges quarks, la pression qu'elles exerceraient devrait aussi les conduire à transiter par alternance dans les nucléons, sans pour autant changer le rapport du nucléon avec l'électron et le neutrino.

Force Faible

Decays beta moins et beta plus : en haut, un neutron se transforme en proton, électron et antineutrino ; en bas, un proton devient neutron, positron et neutrino. Chaque transformation implique un changement de quark (d en u ou u en d) lié aux contraintes exercées par les spations de charge électronique ou neutrino, provoquant l'emission d'un boson W et une reorganisation interne du nucléon.

Comme un changement de quark (de u à d ou d à u) inverserait le rapport du nucléon avec les spations de charges neutrino et électron, cela impliquerait que les contraintes que peuvent exercer ces spations ou leurs particules peuvent aussi contraindre le nucléon à un changement de quarks, avec tout ce que cela implique.

Capture électronique par un proton. L'électron s'approche du proton et traverse une barrière de spations électroniques. A l'intérieur du proton, la structure se reconfigure : un quark u devient un quark d, transformant le proton en neutron, tout en liberant un neutrino.

Le proton entraînant vers lui la charge électron sans la drainer, les spations de cette charge s'accumulent autour de lui, augmentant aussi leur pression. Si un électron franchi cette barrière de spations électrons le proton se réorganiserait en neutron par le changement de saveur d'un des quarks u en quark d.

Force Électrostatique

Distribution locale des spations dans l’espace-temps autour d’un surplus de charge électron ou de charge proton. Le schema montre que la densité des spations est modifiée par l’excès de particules de meme charge, ce qui genere un drainage des spations compatibles et une expulsion des autres.

La présence dans un espace restreint de particules intégrant un surplus de charge électron imposerait à l'espace-temps d'y drainer cette charge et d'y expulser les spations excédentaires des autres charges. De même, la présence dans un espace restreint de particules intégrant un surplus de charges proton imposerait à l'espace-temps d'y drainer ses charges et d'y expulser les spations de charge électron excédentaires. C'est ce qui, selon ce modèle, serait à l'origine de la force électrostatique.

Diagrammes illustrant les vecteurs d'écoulement des spations de saveur électron entre deux charges. A : entre une charge négative et une charge positive, les spations convergent et exercent une force d'attraction. B : entre deux charges négatives, les spations se repoussent et exercent une force de repulsion.

Ce phénomène impliquerait les forces d’attraction et répulsion électrostatiques suivant ces vecteurs (ceux des spations de saveur électron).

Interactions vectorielles forte et faible

Illustration de trois configurations d'interaction vectorielle entre champs a écoulement continu. A : deux champs de même charge se repoussent fortement. B : un champ negatif et un champ positif s'attirent par interaction vectorielle forte. C : même attraction mais avec des conditions entrainant une désintegration.

Illustration des interactions vectorielles fortes de répulsion / attachement (A), et d’attraction / désintégration (B et C) entre champs à écoulement continu.

Illustration montrant qu’à faible distance de la particule (A), l’écoulement des spations vers le coeur du vortex est continu. A plus grande distance (B), cet écoulement devient discontinu comme indique par les lignes pointillées.

Figure servant à illustrer qu’avec la distance l’écoulement des spations vers le cœur des vortex deviendrait discontinu.

Interactions entre champs à ecoulement discontinu. A gauche : deux particules de même charge voient leur champ se refèrmer vers l'autre, provoquant une attraction. A droite : deux particules de charges opposées voient leur champ se repousser, provoquant une répulsion.

Ce qui nous permet de prévoir les phénomènes magnétiques.

Force magnétique

Production et interactions de champs magnétiques autour de particules chargées.

Ondes électromagnétiques :

Production d'une onde électromagnétique. À gauche : une particule en mouvement dans un conducteur génère un champ électrique oscillant E. Ce champ induit un champ magnétique B perpendiculaire, illustré au centre. A droite : propagation de l'onde électromagnetique EM, formée par des composantes E et B orthogonales, avec une longueur d'onde lambda liée à la vitesse c et à la frequence v.

Et donc les caractéristiques observées du champ électronique des atomes :

Figures illustrant la cohérence de phase de l'électron. A gauche : l'électron se comporte comme une onde avec une longueur d'onde de Broglie proportionnelle a son mouvement. Lorsqu'il est en phase avec lui-meme, comme dans un atome autour d'un proton, cela limite ses trajectoires à certaines orbites. Au centre : représentation d'un électron en orbite stable autour d'un noyau protonique. A droite : l'électron peut changer de niveau d'energie en émettant ou absorbant un photon, selon qu'il passe d'une orbite à une autre.

Figures illustrant que l’électron pourrait être en phase avec lui-même, ce qui favoriserait des niveaux particuliers d’énergie cinétique (vitesses), qui avec les nombres quantiques azimutal, magnétique et de spin, permetterait de caractériser les électrons dans l’atome sachant qu’aucun ne pourrait avoir les même 4 nombres qu’un autre.

Schéma montrant l'organisation des orbitales électroniques.

Le Photon

Le photon désignerait ici un paquet de spations en rotation formé par la conservation de leur énergie de mouvement. Il pourrait être produit de plusieurs façons. Par exemple, un électron qui baisse d’orbital laisserait derrière lui un champ rotatif qui se transformerait en photon suivant cette séquence :

Formation d'un photon comme paquet de spations en rotation. 1-2 : un électron change d'orbitale. 3-5 : un champ rotatif de spations de saveur électron se forme. 6 : ce champ se detache et devient un photon, masse de spations sans charge mais en rotation.

Ce n’est qu’après s’être enroulés sur eux-mêmes et désolidarisés du milieu cellulaire par leur rotation, qu’ils deviendraient photon. Même si dénué de charge électrique, il serait porteur d’une masse de spations en rotation, de spations de saveur électron dans ce cas. Choquant l’espace-temps autour de lui, il serait aussitôt propulsé par inflaréaction.

Schema de l'inflaréaction propulsant le photon. A : le photon detend temporairement l'espace-temps juste derrière lui. B : cette détente est comblée par liaison sub-spatiotemporelle, créant un surplus de pression qui propulse le photon vers l'avant.

Un photon ne pourrait avancer, même de quelques diamètres de spation, sans que les spations situés juste derrière son point le plus épais se trouvent momentanément détendus. Aussitôt comblé par liaison sub-spatiotemporelle, il en résulterait un surplus de pression spatio-temporelle qui s’exercerait sur la partie arrière du photon, le propulsant comme une savonnette mouillé que l’on serre entre les doigts, et ce jusqu’à la vitesse de propagation des ondes.

Interactions possibles d'un photon. A : un photon peut etre devié, guidé ou couplé a un champ si sa rotation est compatible. B et C : il peut être absorbé ou produire des particules lors de couplages forts. D : il peut etre crée par la désintegration de vortex d'une particule et son antiparticule.

Un photon pourrait être dévié, guidé, aligné et couplé à un champ si sa vitesse de rotation est compatible, être absorbé ou produire de nouvelles particules. Le photon pourrait aussi être produit par paire lors du couplage vectoriel fort et désintégration des vortex d’une particule et de son antiparticule.

Nucléosynthèse

Ce modèle semble donc pouvoir expliquer la formation des éléments chimiques, après que les noyaux atomiques aient été forgés par nucléosynthèse dans le cœur des étoiles.

Structure en couches d'une étoile massive illustrant les fusions nucléaires : hydrogène en helium, helium en carbone et oxygène, carbone en néon et magnésium, oxygène en silicium et soufre, silicium et soufre en fer. A droite, représentation du tableau périodique des élements avec les particules fondamentales : proton, neutron, électron, et atome d’helium.

Forces de liaisons Chimiques

Liaison covalente par partage d’électron :

Schema d’un atome d’hydrogène avec un électron en rotation autour d’un proton. A droite, duplication de l’atome d’hydrogène indiquée par H fois 2.
Deux atomes d’hydrogène partageant chacun un électron, formant une liaison covalente.

Liaison de van der Waals :

Deux paires d'atomes d'hydrogène avec une répartition asymétrique temporaire des électrons, illustrant une liaison de van der Waals.

Liaisons polaires :

Molécules d’eau stylisées montrant des atomes d’oxygène et d’hydrogène liés par des liaisons polaires, avec une attraction entre les pôles opposés.

Liaison ionique :

Schéma d’une liaison ionique entre un ion sodium et un ion chlorure, illustrant le transfert d’un électron et la stabilisation des couches électroniques.

Liaison métallique :

Représentation d’une liaison métallique illustrant un réseau d’ions positifs de fer baignant dans un nuage d’électrons libres délocalisés, responsable de la cohésion et des propriétés conductrices du métal.

Et de là toute la chimie moléculaire et la biochimie, le monde et la vie.

Relativité du Temps

Représentation sphérique animée illustrant la génération d’un espace fondamental multidimensionnel par CELA, dont les transformations cycliques sont les tic-tac élémentaires du temps réel.
De gauche à droite : une fusée en mouvement symbolisant un voyage à grande vitesse ; un amas de sphères représentant la matière ; une grille déformée par deux masses illustrant la courbure de l’espace-temps.

CELA génère un espace spatial et temporel fini, multidimensionnel et fondamental, dont les perpétuelles transformations sont les " tic-tac " fondamentaux de la réalité. Mais cela ne désignerait pas ce que nous appelons communément le temps. Ce dernier, émanation du premier, serait propre à la matière, cadencé sur ses processus.

Plus les variations de vitesse de la matière seraient importantes, moins l'espace-temps n'aurait le temps d'y réagir, et donc, moins la pression qu'il exerce sur elle serait importante, ralentissant ses processus. Donc à son retour le jumeau qui a subi de grandes accélérations durant son voyage sera moins âgé que celui resté à la maison.

Car quelque soit la vitesse de la matière, l'espace-temps s'organiserait même de très loin pour s'y écouler et cette organisation tiendrait tant que sa vitesse et celles de ses constituants seraient uniformes. Mais toute variation de vitesse imposerait une réorganisation non-instantanée de l'écoulement.

De plus, l'espace-temps se dilaterait en s'écoulant vers la matière, dilatant ainsi le temps par rapport à un temps mesuré à distance de la déformation de l'espace-temps. Une horloge sur terre prendrait donc du retard par rapport à la même horloge sur un satellite dans l'espace.