Conscience du Réel — Cosmologie — Sylvain Lebel

Cosmologie

Dans cette cosmologie fondée sur CELA, l'Univers n'est pas né d'un événement absolu (Big Bang), mais s'inscrit dans une dynamique cyclique, perpétuelle et régulée.

Graphique illustrant le cycle universel : la densité de l’univers augmente progressivement durant la contraction, atteint un maximum au moment du Grand Rebond, puis diminue lors de l’expansion. Une coupe de l’univers en expansion est visible à droite. En haut à gauche, un graphique montre le volume d’une hypersphère selon le nombre de dimensions.

L'Univers alternerait sans fin entre deux phases fondamentales :

Le point de bascule de ce cycle est appelé ici le Grand Rebond. À ce stade, la densité est maximale, et l'espace-temps n'utilise plus que 5 axes. Cette compression extrême de la substance CELA déclenche une transformation spectaculaire : une formation massive de transions apparaît spontanément, donnant naissance à ce que nous appelons la proto-matière. Il ne s'agit pas encore de particules, mais d'une organisation primitive de spations amorçant le processus de complexification vers la matière stable.

L'espace-temps, lui-même, ne serait véritablement 6D qu'à partir de ce basculement. Il ne serait donc pas le contenant originel, mais un produit émergent du relâchement de densité dans un univers d'abord contraint à 5 dimensions effectives.

Cette dynamique cyclique, réglée par la densité de CELA et la géométrie dimensionnelle, assure une régénération périodique du cosmos — un Univers pulsant, sans origine absolue ni fin définitive, mais rythmé par l'alternance entre rétraction et dilatation, compression et déploiement.

Matière Noir

Le modèle présenté ici n'a jusqu'ici illustré que 8 des 20 saveurs de spations possibles, pour des raisons de clarté et de lisibilité. Mais en réalité, la structure dimensionnelle du réel, fondée sur les combinaisons de trois axes parmi six, autorise 20 types distincts de charges fondamentales, chacune correspondant à une possible saveur de spation, de quark ou de neutrino.

Tableau listant 20 saveurs de particules élémentaires représentées par leurs combinaisons de trois axes dimensionnels (charges), leur nom (électron, up, down, neutrino), et leur charge électrique Q. Deux schémas à droite illustrent la composition de particules à partir de charges dimensionnelles dans un tétraèdre.

Rien, dans la nature même de CELA ou dans la dynamique des transions, ne favoriserait une combinaison donnée comme plus fondamentale qu'une autre. Cela implique que le trio (1-2-3) adopté ici pour illustrer l'électron, pourrait être remplacé par n'importe laquelle des 20 combinaisons. En d'autres termes, il existerait potentiellement 20 variantes complètes de matière, chacune avec sa propre électrodynamique, ses propres neutrons, protons, neutrinos et antimatières.

Cela suggère l'existence d'un immense réservoir de matière noire : non pas une matière mystérieuse ou étrangère à la physique connue, mais une matière ordinaire selon d'autres saveurs de spations — non détectée non parce qu'elle est invisible, mais parce que ses champs électromagnétiques et interactions ne partagent aucun axe avec ceux de notre matière baryonique. Ces matières alternatives, formées à la même époque, mais dans des proportions asymétriques, seraient à l'origine des 95 % de masse gravitationnelle manquante dans les observations cosmologiques.

Le modèle unifie ainsi matière ordinaire, antimatière et matière noire dans un continuum de manifestations de CELA, dont les différences émergent simplement de la combinaison des axes dimensionnels exploités.

Déformations Inter-cosmiques

Trois diagrammes de type Venn illustrant une transition cosmique : dans le premier, deux ensembles A (6D) et B (7D) partagent une intersection ; dans le second, A est en cours d’intégration dans B ; dans le troisième, A est entièrement inclus comme sous-espace à l’intérieur de B.

Jusqu'ici, nous avons traité le transfert de spations via un transion comme un simple passage d'un domaine cosmique A à un second domaine B, sans explorer la nature de B. Mais selon le modèle présenté, le domaine A ne disparaît pas : il devient inclus dans B, comme un sous-espace imbriqué au sein d'un espace plus vaste. La mise en activité du 7e axe dimensionnel non seulement permet le transfert de spations, mais engendre 15 nouvelles combinaisons tridimensionnelles de charges, donnant naissance à un second domaine cosmique.

Ce renversement structurel n'est pas qu'un simple agrandissement : les objets effondrés du domaine A (particules massives, trous noirs, etc.) deviennent des sources rayonnantes dans B, à la manière de fontaines blanches, générant l'inverse des propriétés qu'ils avaient dans leur domaine d'origine. Ainsi, gravité devient répulsion, trous noirs deviennent jaillissements,. Ce modèle déploie ainsi une vision fractale et cyclique du réel, où chaque univers trouve son aboutissement dans la genèse d'un autre, toujours plus complexe.

Même si chacune des 15 nouvelles charges générées par l'inclusion du domaine A dans le domaine B ne partage avec l'espace-temps d'origine qu'au plus deux dimensions sur trois, leur action conjointe pourrait engendrer des déformations collectives de l'espace-temps A. Ces déformations agiraient comme un effet de membrane gravitationnelle ou d'étau quantique, créant des zones de confinement, comme illustré ci-dessus.

Schéma représentant le passage de spations (en bleu) depuis un domaine cosmique A central vers un domaine plus vaste B. Les flèches indiquent la migration des spations vers l’extérieur. La forme incurvée illustre l’effet de confinement exercé par B sur A.

Dans ce scénario, les spations résiduels et les particules de matière tendraient à rester piégés dans A par la pression exercée par la structure plus vaste de B, un peu comme un canal flexible emprisonnant des fluides compressés (zone A), entre deux parois (zone B). Cette dynamique introduit l'idée saisissante que la matière pourrait être confinée non par ses propres interactions, mais par les contraintes dimensionnelles d'un espace-temps supérieur, agissant comme structure de retenue cosmique.

Principe Anthropique

Qu'en est-il des fameux « ajustements fins » de la physique nécessaires à l'émergence d'une vie aussi complexe que la nôtre dans l'univers ? Le présent modèle n'en appelle pas à un réglage arbitraire des paramètres physiques, mais à une dynamique interne du réel. L'univers y est conçu non comme un mécanisme prédéterminé, mais comme un système dissipatif, où chaque champ de matière dispose, du fait de son interaction constante avec l'espace-temps, d'une capacité naturelle d'auto-organisation et d'autorégulation, favorisant sa stabilité et son évolution.

Dès lors, ce ne serait pas le monde qui serait ajusté à la vie, mais la vie qui émergerait comme forme naturelle de minimisation des contraintes dans un univers en perpétuelle restructuration.

De gauche à droite : motifs spiraloïdes auto-organisés ; structure circulaire dense étiquetée A représentant un réseau complexe ; schéma B d’un réseau de neurones artificiels ; représentation simplifiée d’un cerveau humain vu de dessus.

Si chaque spation ou groupe de spations peut influencer des spations non-locaux (eux-mêmes reliés à d'autres structures via des seuils de transfert — image A), alors l'ensemble du champ pourrait fonctionner comme un réseau de contraintes interconnectées, semblable à un réseau de neurones (image B), où les états retenus ne seraient pas aléatoires, mais ceux qui réduisent le plus les tensions dans la structure globale.

Ainsi, les superpositions d'états se stabiliseraient non par hasard, mais selon leur capacité à permettre une circulation plus fluide de CELA, via des formes dynamiques ordonnées, à l'image des structures spirales auto-organisées (photo à gauche).

Plus un système est complexe tout en restant ordonné, plus il offre de souplesse, de résonance interne et de voies de dissipation efficaces — qualités naturellement sélectionnées dans ce modèle. C'est pourquoi les systèmes dynamiques complexes, jusqu'au cerveau biologique (image à droite), se forment comme des attracteurs naturels, véritables nœuds de régulation permettant à CELA d'agir directement dans le monde, à travers la matière consciente.

Ces ajustements fins, souvent interprétés comme improbables, ne relèvent ni du hasard pur, ni d'une volonté extérieure. Ils sont l'expression interne de CELA, agissant par discernement, à travers les structures différentielles du réel.

Ils n'étaient pas préétablis : ils émergent progressivement, à travers l'évolution du réseau spationique lui-même, selon une logique dissipative. CELA discerne en permanence les états qui fluidifient son propre passage, favorisent la cohérence des structures, et permettent l'émergence de systèmes matériels toujours plus complexes.

Cette dynamique interne ne s'apparente pas à une volonté anthropomorphique, mais à une volonté immanente — celle de CELA s'orientant vers ce qui permet son expression la plus fine. Autrement dit, les ajustements fins ne sont pas imposés du dehors : ils émergent du dedans, comme une décision de CELA de produire un univers dans lequel il puisse s'incarner, vivre et agir à des niveaux macroscopiques.